Cathédrale de Coutances et l’éolienne de Gratot. Photo Daniel Picot
Position de la SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l'Esthétique de la France)Les « cavaliers » de la loi Brottes ont supprimé de fait une part importante des mesures de protection des paysages. La SPPEF constate d’autre part que les informations données sont la plupart du temps tronquées, voire fausses, alors que la population est en droit de les connaître (article 7 de la Charte de l’Environnement) : - quelle est la production exacte rapportée à la capacité installée et surtout quand constate-t-on cette production : quand la France en a besoin ou quand elle doit l’exporter à perte ? - quel est le coût total réel des investissements, inclus celui de la construction des lignes de raccordement au réseau (de l’ordre de 3000 kilomètres et d’environ de 50 milliards d’euros selon les déclarations de la Ministre devant l’Assemblée nationale), lignes qui de surcroît défigureront encore les paysages ? - quel est le véritable retour sur investissement pour les promoteurs, y compris les recettes de cession des certificats CO2 ? - quelles sont les subventions directes ou indirectes et quel sera le coût prévisionnel d’ici 2020 pour le consommateur d’une part, pour le budget de l’Etat de l’autre ? - quels sont les financements prévus (impôts et taxes) ? - quel sera le nombre réel de création d’emplois en France en période de chantiers et dans la durée ? quelle sera la destruction d’emplois dans d’autres secteurs économiques : hôtellerie, tourisme, pêche… ? - quel sera le coût des importations de matériels étrangers et l’incidence sur la balance commerciale ? Toutes ces données existent, sont connues du gouvernement, mais regrettablement occultées. Dans ces conditions, la SPPEF demande un moratoire jusqu’à ce que tous ces éléments soient rendus publics et diffusés. A défaut et dans cette attente, elle s’opposera désormais à tout projet éolien qu’il soit terrestre ou maritime. |
lundi 22 février 2016
On ne les verra pas!
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