par ANDRÉ BERTIN
LES EXPERTS
La France possède la 4ème
capacité éolienne d'Europe.
La
France s’est lancée dans la transition énergétique pour faire comme les autres
pays développés. Comme eux, elle a fait pleinement confiance aux promoteurs des
énergies renouvelables.
Elle n’a pas demandé à des
économistes de calculer les coûts, directs et indirects, ni à des ingénieurs de
calculer les tonnes de CO2 qui seraient économisées en tenant compte des
centrales thermiques chargées de compenser l'intermittence du vent et du
soleil. Elle n’a pas non plus demandé une évaluation des conséquences au niveau
des monuments historiques, des paysages, du tourisme, de la faune terrestre et
marine, des économies des Français placées dans la pierre ( la valeur de leurs
maisons ), ni même et surtout de leur santé malmenée par les infrasons émis par
les éoliennes.
Les divers gouvernements, de
droite comme de gauche, se sont lancés à l’aveuglette, se basant comme
d’habitude sur les sondages. Or depuis des années, presque tous les médias nous
ont rempli le cerveau d’images terrifiantes sur le changement climatique, et
d’autres idylliques sur les énergies renouvelables. Le résultat, nous le
connaissons : le pays se couvre d’éoliennes, et les panneaux solaires leur
emboîtent le pas, soutenus par des subventions qui grèvent les finances
publiques, augmentant la dette de la France.
De nombreux Français s’opposent à
cette politique, se rendant compte du danger. Ils lisent les études d’experts
indépendants qui dénoncent ses nombreux effets négatifs, et l’absence totale
d’effets positifs. Beaucoup parlent d’escroquerie gigantesque, à l’échelle
planétaire. Le gouvernement, quant à lui, se défend en s’appuyant sur les
études-bidon financées par les industriels de la « transition » qui, les poches
pleines d’argent public, sont à même d’aplanir toutes les difficultés en
arrosant là où il faut.
Tout ce qui gêne est passé sous
silence : le carnage de millions d’oiseaux et de chauves-souris, les insomnies
chroniques de beaucoup de riverains d'éoliennes, les 16 centrales à gaz qui ont
été construites discrètement depuis 2005 pour remédier à l’intermittence du
vent et du soleil, et les retours d’expérience désastreux dans les pays qui
nous ont précédé dans cette voie. En effet, depuis 30 ans que les premières
éoliennes ont été installées dans divers pays, les émissions de CO2 ne baissent
pas, et partout la transition énergétique est un échec que les hommes et femmes
politiques essaient de masquer par tous les moyens.
Danemark
: Ce pays vend à la Norvège et à la Suède, à perte, l’électricité
éolienne produite en surplus la nuit. Le jour, quand il y a moins de vent mais
que la demande est forte, les centrales à charbon assurent qu’il y aura du
courant pour tout le monde, sans coupures dues à l’instabilité du vent. Au
besoin, l’appoint sera fait en important de l’électricité des pays voisins,
mais au prix fort cette fois. Au bout du compte, les émissions de CO2 n’ont pas
baissé parce que la variabilité du vent fait que les centrales à charbon
doivent compenser en accélérant et décélérant leurs turbines constamment,
brûlant ainsi davantage de charbon. Quant au prix de l'électricité, il y est
maintenant deux fois plus cher qu'en France.
Allemagne
: Ici aussi, l'électricité coûte 100% plus cher. De plus, les
éoliennes ne permettent pas de fermer les centrales nucléaires, car elles
produisent de l’électricité de façon intermittente. Le gouvernement a donc
encouragé la construction de centrales à lignite ( un charbon très « sale » ),
parce qu’elle est abondante dans ce pays, et bon marché. Ceci fait que les
émissions de CO2 ont augmenté.
Espagne
: Le poids des subventions aux énergies renouvelables sur la dette
publique se monte à environ 30 milliards d’euros. Le reste est financé par le
consommateur, qui a vu le coût de ses factures d’électricité s’envoler. Le
gouvernement de Mariano Rajoy, chargé en 2011 par les électeurs de sauver le
pays de la banqueroute, a donc stoppé net les subventions pour les nouveaux
projets d’énergies renouvelables, et réduit les marges de profit des anciens à
7%. La Justice, saisie par l'industrie éolienne, lui a donné raison.
Royaume
Uni : La sidérurgie a mis au chômage des milliers de travailleurs,
dont 2000 à la seule usine de Redcar, car le prix de l’électricité n’a cessé
d'augmenter à cause des subventions aux renouvelables. Cette énergie représente
maintenant 40% de ses coûts, rapporte le Wall Street Journal. Les usines se
délocalisent donc vers l’Inde ou la Chine, où l’on construit des centrales à
charbon à la douzaine pour bénéficier d’une énergie bon marché, source de
progrès. L’Angleterre exporte ainsi ses emplois à des pays moins respectueux
des consignes « vertes ». Bilan: les émissions de CO2 au niveau mondial
augmentent à la suite de ces délocalisations.
Celles-ci menacent aussi
l'Allemagne. Mais le gouvernement d’outre-Rhin a appliqué des rustines, en
subventionnant les industries qui utilisent beaucoup d’électricité. Angela
Merkel met ainsi sur le dos du prochain gouvernement l’impopularité qui
résultera du chômage accru quand il faudra couper ces subventions.
Islande
: La transition vers une économie basée sur la géothermie et
l’hydrogène fut lancée à grand renfort de publicité en 1998. Dix-huit années
plus tard, force nous est de constater son échec. En 2003, le gouvernement
annonçait fièrement la mise en service de trois autobus à hydrogène, alimentés
par une unique station d’électrolyse. Depuis, plus aucun progrès.
Officiellement, la transition est toujours sur les rails, ce qui permet à la
presse étrangère de citer l’Islande en exemple. Mais dans les faits, depuis les
3 autobus, la transition s’est enlisée. Les problèmes du coût et de la sécurité
( l’hydrogène est plus volatile que l’essence et s’enflamme ou explose encore
plus facilement ) ont eu raison de l’engouement des politiques.
France
: Échec de l’éolien à Tahiti. Le
flop des éoliennes de Makemo est un bel exemple de gabegie de fonds
publics...?
Poitou-Charentes
: échec de la voiture électrique. « Une semaine après la présentation par la ministre
de l’écologie d’un important volant de mesures en faveur des voitures
électriques, la Chambre régionale des comptes (CRC) d’Aquitaine révèle le
gouffre financier qu’a creusé le soutien « important et inconditionnel » de
l’ancienne présidente du Poitou-Charentes à un projet de voiture électrique qui
a tourné au fiasco ». On lit encore, dans le même article du Monde de juin
2014, « La Cour des Comptes régionale délivre un double blâme à la gestion de
Ségolène, présidente de la Région de 2004 à 2014 » … et « aux mauvais choix
stratégiques s’ajoute une gestion opaque » …
Le Monde – la très chère voiture électrique de Ségolène Royal?
Ceci n'a pas empêché Mme Royal de
devenir ministre, ni de faire voter davantage de subventions pour la voiture
électrique... Il faut bien faire accroire, comme en Islande, au Danemark ou en
Allemagne, que les politiques ne se sont pas lourdement trompés avec la
transition énergétique. Le bon peuple paiera les pots cassés, comme il le fait
déjà pour l'éolien et le solaire, en se faisant facturer l'électricité toujours
plus cher alors que le prix des combustibles traditionnels a énormément
baissé... Tout ceci ne laisse pas d'être très inquiétant, et conduit à cette
question : sommes-nous un peuple souverain, ou les dindons de la farce ?
Mark Twain avait un point de vue sur la question posée en conclusion : "Je me demande si le monde est dirigé par des gens intelligents qui se moquent de nous ou par des imbéciles qui y croient"
RépondreSupprimern oublions pas que l électricité nucléaire n est pas rentable.
RépondreSupprimerque nous sommes beaucoup a en profiter, mais qui voudra bien enterrer dans son secteur les déchets radioactifs générés par son sale confort du tout électrique. sommes nous responsable? OUI? nous nous informons souvent trop tard et payons les frais en monnaie , santé, et nos enfants qu en pensent ils? plus de sobriété, de simplicité, d honnêteté serait les bienvenus...
nous devons utiliser notre pouvoir,travail et achat, mais sommes nous encore assez unis, déterminés, en oubliant nos profits directs,ils nous faudra choisir l énergie la moins dangereuse, sans regarder ce que cela nous coutera...que chacun prenne sa responsabilité et arrete de croire que cette démocratie est réelle...