Cette lettre résume l'immense scandale en devenir et la duperie écologique de l'éolien en France.
Voici le courrier de Madame Isabelle PESTRE, Conseillère Régionale Grand Est,
adressé à la FED.
Madame,
Monsieur,
Je
suis Maire d’un village du département de la Marne qui possède
sur son territoire 10 éoliennes
MAIS aussi et surtout le poste électrique ENEDIS qui reçoit la
production éolienne de tous les villages
alentour. Le village était
déjà doté d’un superbe poste RTE construit dans les années 50.
Tous
cela à 15 m de la première habitation qui elle, date de 1810.
Autant
dire que nous sommes ravis car en plus nous ne percevons pas les IFER
car nous
sommes
dans un EPCI en FPU.
L’EPCI
encaisse 377 000€ annuels d’IFER et notre village ne perçoit que
35 000€ / an ( 5000 € de la
première
éolienne avant la réforme de la taxe pro, donc dans notre transfert
de charges avec l’EPCI
et 30 k€ négociés aux forceps avec la
com com. = Soit 9%.)
Mis
à part le peu de retombées économiques , alors que nous avons
toutes les nuisances, nous sommes
confrontés à un nouveau problème
et pas des moindres.
La
première éolienne de Champagne Ardennes a été installée sur le
territoire de La Chaussée sur
Marne, elle vient d’être
démantelée pour que le propriétaire puisse en construire une plus
haute et
donc plus puissante. Et à 30 m des fondations de l’ancienne
car techniquement il est impossible de se
reposer sur les anciennes
fondations.
Lors
du dépôt de permis de construire, je me suis renseignée sur le
devenir des fondations de l’ancienne
éolienne.
Et
là , catastrophe, je découvre que la Loi occulte cette
problématique des fondations en béton armé.
La
Loi stipule arasement à moins un mètre en zone de culture et
moins deux mètres en zone boisée.
Ce
qui est une catastrophe écologique, des milliers de tonnes de béton
armé vont donc
rester
en sous-sol!
Ce
n’est pas avec un mètre de terre (sur une surface de 400 m2) que
l’on peut cultiver du
blé,
des betteraves de la luzerne...
«Il
n’y a qu’un gars de la ville pour croire à une telle ineptie!»
Des
racines de blé descendent à 1m20 de profondeur. De la luzerne entre
2 et 3 m Du maïs à 1m80
Et
pour que la terre soit nourricière il faut que l’eau puisse
s’infiltrer et remonter par capillarité ,
les fondations ne
permettent plus ces échanges d’eau , la terre est donc MORTE.
Si
donc tous les 15 ans , les éoliennes sont déplacées de 30 m pour
en reconstruire une plus grande à
côté, on va multiplier les
surfaces de terre mortes .
Quand
j’en parle autour de moi, je me rends compte que les politiques
sont loin d’avoir tous compris
le danger. Je lis souvent vos mails
et ,ne vois pas encore ce sujet abordé.
Pourriez-vous
communiquer sur ce sujet?
De
mon côté, j’ai déjà alerté le préfet de la Marne, la
sous-préfète de Vitry le François, le
vice-président
de la région Grand Est en charge de la transition énergétique (
Franck Leroy, maire
d’Epernay), le Président Jean Rottner, le
député Charles de Courson qui m’a promis une question au ministre
de l’écologie mais cela tarde à venir.
Bien
cordialement.
Madame
PESTRE Isabelle.
Maire
de La Chaussée Sur Marne.
Conseillère
régionale GRAND EST.
Alsace
Champagne Ardenne Lorraine.
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