Primaires des
Républicains.Programmes des 2 candidats : Fillon VS Juppé.
Attention : Ce courriel n'est pas militant. Il s'adresse à ceux qui voteront,
dimanche, à la primaire de la droite et du centre. Il ne cherche pas à
convertir qui que ce soit; C'est simplement un éclairage sur les questions
énergétiques qui nous intéressent. Nous espérons pouvoir vous transmettre, le
temps venu, les mêmes informations sur les candidats des autres partis
politiques si nous les obtenons.
Chers Tous,
La FED (Fédération Environnement Durable) a interrogé les candidats à la
primaire de la droite et du centre sur les questions énergétiques. Nous vous
faisons donc parvenir les informations fournies par les deux candidats.Chers Tous,
Voici les extraits :
François Fillon,
Les énergies renouvelables, Le développement des énergies basées sur l’hydraulique, la biomasse, l’éolien, le solaire, les marées, etc. doit être perçu non pas comme une panacée mais comme un secteur industriel porteur.
Il faut donc probablement sortir des objectifs chiffrés, pour donner la main au marché. Si ces énergies sont rentables, elles attireront les investissements et leur part se développera. L’Etat doit favoriser les conditions de cette émergence.
Supprimer l’obligation d’achat de la production pour
les nouvelles installations ainsi qu’à l’échéance des contrats en cours pour
les installations existantes (avec suppression de tout dispositif d’aides, compte tenu de tarifs
d’achat assurant une rentabilité importante). La suppression de ces tarifs d’achat garantis, à
l’échéance des contrats existants, va alléger la facture d’électricité des
Français et des entreprises d'environ 7 MdsE par an.
Les énergies renouvelables, Le développement des énergies basées sur l’hydraulique, la biomasse, l’éolien, le solaire, les marées, etc. doit être perçu non pas comme une panacée mais comme un secteur industriel porteur.
Il faut donc probablement sortir des objectifs chiffrés, pour donner la main au marché. Si ces énergies sont rentables, elles attireront les investissements et leur part se développera. L’Etat doit favoriser les conditions de cette émergence.
Les énergies électriques intermittentes, que sont l’éolien
et le solaire font l’objet d’aides à travers l’obligation d’achat à un prix
garanti supérieur au prix de marché. Le surcoût des énergies renouvelables n’a
cessé d’augmenter, pour atteindre 5 Mds€ par an en France (23 Mds€ en
Allemagne). Compte tenu des engagements de développement déjà pris, le montant
cumulé de cette CSPE sur la période 2014-2025 devrait atteindre 73 Mds€
(CSPE : contribution au service public de l'électricité, Chiffre de la CRE (Commission de régulation de l’énergie).
Je
souhaite bâtir une filière industrielle des énergies renouvelables. Je veux que
l'on passe d'une politique de la demande à une politique de l'offre, ce qui permettra
d'amener ces filières à fonctionner dans une dynamique et avec des prix de
marché. Le mécanisme de la CSPE sera supprimé pour les futurs contrats. Ces
filières doivent faire l’objet de programmes de recherche ambitieux plutôt que
d’être au centre d'un développement massif qui pèse très lourd sur les finances
de la collectivité nationale pour une efficacité contestable.
Je propose de : Fixer un objectif proche de 0% d’électricité
d’origine fossile le plus rapidement possible, Renforcer les pôles de compétitivité, Favoriser l’émergence de fonds d’investissement privés
dédiés au financement de ces entreprises, avec l’appui de Bpi france.
Autoriser l’auto-consommation de l’énergie produite de
manière autonome tant pour les particuliers que pour les entreprises
(énergie solaire, éolienne…). Nos concitoyens doivent pouvoir maîtriser en
totale liberté leur consommation et assurer eux-mêmes leur mix énergétique en
consommant leur production propre, sans avoir à la vendre à EDF pour la racheter ensuite. Les éventuels excédents
pourront être vendus à des prix conformes au marché de l’électricité.
Alain Juppé,
Alors que la COP22 de Marrakech s'ouvre, la question du développement durable revient au premier plan de l'actualité politique nationale et internationale. Elle ne l'a pourtant jamais quitté en ce qui me concerne.
Préserver notre planète, c'est d'abord consommer de manière plus raisonnable les ressources naturelles.
L'agriculture durable et les circuits court ne sont pas des ambitions dérisoires ou tournées vers le passé, ce sont des réalités concrètes de la transformation de nos terroirs. Faisons-en une force et promouvons une production et une consommation nationale basée sur les produits tricolores, à la fois éco-responsable et traçables.
Lutter contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique, c'est ensuite rénover notre politique énergétique. Nous ne pouvons pas nous contenter de condamner l'usage des énergies fossiles, il faut désormais aller plus loin : mettre un terme définitif à l'utilisation du charbon dans la production d'électricité française dès le prochain quinquennat, donner leur chance aux énergies renouvelables en triplant notre capacité de production photovoltaïque d'ici 2022, réexaminer les subventions accordées aux énergies fossiles, tout en les compensant parallèlement par des allègements de charges sur les entreprises, accroître fortement enfin l'effort public de recherche et de développement dans les domaines du stockage de l'énergie, de l'efficacité énergétique et des réseaux intelligents.
Mener une véritable politique de développement durable, c'est enfin agir au quotidien auprès de nos compatriotes. L'accélération de la politique de rénovation énergétique des logements mal isolés, la mise en place de << zones de calme sonore >>, au cœur des espaces urbains assurera le maintien en bonne santé de nos compatriotes et réduira les dépenses portées par l’assurance-maladie.
En signant un nouveau contrat social avec la biodiversité, nous nous engageons aussi vers davantage de progrès.
Qui sait si notre meilleure connaissance de la faune et de la flore ne nous permettra pas, demain, de guérir des maladies que nous croyions jusqu'ici incurables ? A ce titre, nos territoires ultramarins sont des trésors de biodiversité. Accompagnons la recherche dans ce secteur, assurons la nidification des oiseaux, la pollinisation des abeilles, la replantation des haies, bref le retour de la biodiversité en milieu urbain et périurbain. Nos régions, nos départements, nos villes sont déjà engagées dans de telles démarches de préservation de l'environnement pour assurer le bien-être et la santé de nos concitoyens.
Alors que la COP22 de Marrakech s'ouvre, la question du développement durable revient au premier plan de l'actualité politique nationale et internationale. Elle ne l'a pourtant jamais quitté en ce qui me concerne.
Préserver notre planète, c'est d'abord consommer de manière plus raisonnable les ressources naturelles.
L'agriculture durable et les circuits court ne sont pas des ambitions dérisoires ou tournées vers le passé, ce sont des réalités concrètes de la transformation de nos terroirs. Faisons-en une force et promouvons une production et une consommation nationale basée sur les produits tricolores, à la fois éco-responsable et traçables.
Lutter contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique, c'est ensuite rénover notre politique énergétique. Nous ne pouvons pas nous contenter de condamner l'usage des énergies fossiles, il faut désormais aller plus loin : mettre un terme définitif à l'utilisation du charbon dans la production d'électricité française dès le prochain quinquennat, donner leur chance aux énergies renouvelables en triplant notre capacité de production photovoltaïque d'ici 2022, réexaminer les subventions accordées aux énergies fossiles, tout en les compensant parallèlement par des allègements de charges sur les entreprises, accroître fortement enfin l'effort public de recherche et de développement dans les domaines du stockage de l'énergie, de l'efficacité énergétique et des réseaux intelligents.
Mener une véritable politique de développement durable, c'est enfin agir au quotidien auprès de nos compatriotes. L'accélération de la politique de rénovation énergétique des logements mal isolés, la mise en place de << zones de calme sonore >>, au cœur des espaces urbains assurera le maintien en bonne santé de nos compatriotes et réduira les dépenses portées par l’assurance-maladie.
En signant un nouveau contrat social avec la biodiversité, nous nous engageons aussi vers davantage de progrès.
Qui sait si notre meilleure connaissance de la faune et de la flore ne nous permettra pas, demain, de guérir des maladies que nous croyions jusqu'ici incurables ? A ce titre, nos territoires ultramarins sont des trésors de biodiversité. Accompagnons la recherche dans ce secteur, assurons la nidification des oiseaux, la pollinisation des abeilles, la replantation des haies, bref le retour de la biodiversité en milieu urbain et périurbain. Nos régions, nos départements, nos villes sont déjà engagées dans de telles démarches de préservation de l'environnement pour assurer le bien-être et la santé de nos concitoyens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire