Pour la première fois depuis la dernière guerre mondiale des mesures exceptionnelles de restriction de la consommation de l’électricité risquent d’être mises en place en urgence par Madame la Ministre Ségolène Royal afin que 66 millions de Français ne soient pas brutalement plongés dans le noir. Pourtant la vague de froid actuelle, de quelques degré au-dessous de zéro, n’est pas un phénomène exceptionnel par rapport aux hivers rigoureux que connait périodiquement notre pays où le thermomètre peut descendre jusqu’à -30°C.
Le Réseau de Transport de l’Électricité (RTE) a assuré faire face à la situation et a indiqué qu’aujourd’hui mercredi 18 janvier à 19h, la consommation d’électricité de l’hexagone pourrait atteindre 92.480 Mégawatts et dépasser les 93.000 le lendemain. La production disponible ne serait que de 85.000 MW en moyenne cette semaine. Il pourrait donc manquer jusqu’à 8.000 MW. Un écart susceptible d’être couvert par des importations de toutes les frontières, au niveau des limites techniques des connexions électriques avec nos voisins… En supposant que ces derniers seront en mesure de fournir de l’électricité, électricité que les Français paieront au prix fort. Sinon il faudra procéder à des délestages.
Selon Jean-Louis Butré, Président de la Fédération Environnement Durable, le risque majeur de pénurie pourrait intervenir demain jeudi à 19h, Météo France annonçant la présence d’un anticyclone sur la France . A cet instant les 7.000 éoliennes françaises qui ont pu fournir mardi à 19h 4.300 MW grâce un vent de 50 km/h qui balayé une grande partie de l’hexagone, ne devraient pratiquement plus fournir jeudi aucun courant bien que la capacité installée nominale soit officiellement de 12.000 MW. Cette situation met en lumière les conséquences catastrophiques de l'absence de stratégie et de décision depuis 2001 concernant les filières production de l’électricité en France. Elle souligne l’erreur de la Transition énergétique, un programme idéologique irréaliste qui a privilégié des énergies intermittentes, et non fiables, alors que la France était excédentaire en électricité et en période hivernale exportait 15% de sa production aux pays voisins. Non seulement notre pays a perdu son indépendance énergétique mais maintenant il est à la merci d’un blackout qui peut mettre en danger la sécurité du territoire et celle des français.
Contact presse J.L. Butré
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