Une conséquence directe catastrophique, en raison du développement massif des énergies du Vent et du soleil, les Allemands sont obligés de déplacer des villages entiers pour faire de la place à des mines ouvertes de charbon, nécessaires pour assurer leurs besoin en électricité en absence du soleil, du vent, ou des deux.
Il s'agit de détruire des villages entiers avec tout ce qui va avec : maisons, églises, bâtiments, ainsi que le déplacement des habitants vivants ou morts (cimetières) !!
Voire cette vidéo effrayante réalisé par France 24:
Énergies renouvelables : la
charge sévère de la Cour des comptes
Les magistrats de la Rue Cambon
publient un rapport sur la politique en faveur des énergies renouvelables. Un dispositif extrêmement coûteux et peu efficace.
Par Michel Revol Publié le 18/04/2018 à 17:36 | Le Point.fr
Éoliennes
dans la plaine de Beauce. Une politique très coûteuse, des objectifs peu réalistes, selon la Cour des comptes
La Cour des comptes n'aime sans doute pas se répéter. Or, il y a cinq ans, ses magistrats avaient déjà fait les
gros yeux. Dans un rapport consacré aux « politiques publiques de soutien aux énergies renouvelables », ils
jugeaient sévèrement les pratiques gouvernementales en la matière. La Cour des comptes fustigeait le caractère
« difficilement atteignable » des objectifs de la France en matière d'implantation d'éoliennes, panneaux solaires
et autres dispositifs de production d'énergie verte, ainsi que le « montant très élevé des engagements
financiers consentis par l'État ». Plutôt inquiets, les magistrats allaient jusqu'à mettre en garde contre des
« risques budgétaires » dans les années à venir.
Cinq ans après, le constat est le
même et les magistrats, qui ont sans doute la désagréable impression de ne pas avoir été écoutés, n'y
vont pas par quatre chemins. Dans un rapport publié mercredi 18 avril, ils fustigent une politique qui reste incohérente,
inefficace et extrêmement coûteuse.
Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie
énergétique cohérente.
La France, il est vrai, est allée vite, et fort. En 2013, rappelle la Cour des
comptes dans son rapport, l'Union européenne fixe un objectif de 27 % d'énergies renouvelables en 2030 dans la production
d'électricité. La France va plus loin. En 2015, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, impose dans la loi
relative à la transition énergétique pour la croissance verte un objectif de 32 %. L'ennui, c'est qu'il faut bien se donner
les moyens de l'atteindre, avec des étapes. C'est le rôle de la Programmation pluriannuelle de l'énergie, qui est en cours de
discussion pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028. Mais il s'y ajoute une difficulté : la nécessité de baisser
de 75 à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici à 2025. Ainsi en a
décidé François Hollande lors du précédent quinquennat, ainsi l'a redit Emmanuel Macron. Les énergies vertes
doivent donc compenser cette décrue de l'atome.
Problème, selon les sages de la Rue Cambon : « Ce dernier
objectif [la baisse du nucléaire, NDLR] n'est pas compatible avec la trajectoire d'augmentation des capacités d'énergies
renouvelables. » En clair : on n'arrivera pas à réduire si rapidement la part du nucléaire en si peu de temps,
parce que les capacités hydrauliques, éoliennes ou solaires ne seront pas suffisantes. D'où la leçon administrée
par la Cour des comptes : « Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie énergétique
cohérente »...
Lire aussi Transition énergétique : le cauchemar des antiéoliens
Goutte d'eau énergétique
L'argent coule pourtant à flots. Les gouvernements successifs
n'ont pas lésiné afin de soutenir, principalement, l'éolien et le solaire. Pour la seule année 2016, la Cour
des comptes estime la somme des dépenses publiques consacrée aux énergies renouvelables à 5,3 milliards d'euros.
En 2023, si l'effort se poursuit, cette somme pourrait atteindre 7,5
milliards. Une facture qui s'explique par le soutien financier de
l'État.
Surtout avant 2011, il a mis en place des aides, comme des tarifs
garantis de rachat de l'électricité ou des subventions. Autant
d'engagements pour le futur, pour des résultats qui ne sont pas à la
hauteur, dénonce la Cour des comptes : l'État
doit ainsi payer chaque année 2 milliards d'euros pour produire par le
solaire... 0,7 % du mix électrique français.
Soit, d'ici à 2030, la bagatelle de 38,4 milliards d'euros, pour une
goutte d'eau énergétique.
Cette addition commence
à faire peur. Plusieurs appels d'offres pour des éoliennes implantées en
mer sont remis en cause par le gouvernement actuel, tant
les conditions tarifaires étaient avantageuses. Deux projets lancés
en 2011 et en 2013 pourraient, par exemple,
coûter 40,7 milliards d'euros pour « un volume équivalant à 2 % de la
production
électrique ».
Errements
La leçon de la
Cour des comptes est d'autant plus rude que, malgré ces ambitions gouvernementales, aucune filière de poids n'a été
créée. « Contrairement à d'autres États européens, la France n'est pas en effet parvenue à se
doter de champions dans ce secteur. Une clarification des ambitions industrielles françaises en matière d'énergies renouvelables
s'impose donc », notamment dans le stockage et les réseaux intelligents. Les atermoiements de l'État touchent d'ailleurs les
industriels : la remise en cause des deux appels d'offres pour l'éolien offshore risque de frapper les entreprises voisines, qui
espéraient se développer grâce à ces marchés.
Pour en finir avec ces errements, la Cour des comptes
suggère au gouvernement de faire preuve d'un peu de bon sens. Il devrait établir une stratégie de développement
« plus concertée » en s'aidant d'un comité formé des différents acteurs de l'énergie.
« À l'image du Conseil d'orientation des retraites, [il] pourrait réaliser des scenarii prospectifs »,
écrit la Cour. Le marché de l'électricité s'est ainsi effondré ces dernières années, ce qui a
aggravé la situation, mais les experts gouvernementaux ne l'ont pas vu venir. La Cour des comptes demande aussi plus de concertation
entre les ministères, et un peu plus de transparence sur l'argent public engagé. Les magistrats ne le disent pas, mais ils
espèrent aussi, sans doute, que cette fois ils seront un peu plus entendus qu'en 2013...
Études d’impact projets éoliens – photomontages frauduleux.
A l’attention de Monsieur Saint-Solieux :
DREAL Picardie
Monsieur,
Par la présente, je souhaite attirer votre
attention sur les études d’impact et plus particulièrement le volet
paysager et les photomontages produits par les cabinets qui œuvrent pour
le compte des promoteurs éoliens dans notre région. J’ai constaté, à de nombreuses reprises, que
des éléments dont la vocation est de permettre aux services
instructeurs, aux commissaires enquêteurs, aux élus et à la population
de se faire une opinion sur l’incidence des futurs parcs sont truqués,
de manière parfois très grossière.
Les conséquences de tels agissements sont
désastreuses.
Outre le grave préjudice porté à notre environnement, les
riverains et les élus ont le sentiment d’avoir été trahis par une
Administration qui a manqué de vigilance.
Vous trouverez en annexe quelques photos qui
illustrent mes propos et prouvent, de façon incontestable qu’il y a eu
volonté de tromper les services instructeurs.
Je souhaiterais savoir quelles dispositions
vous envisagez pour mettre un terme à de tels agissements. Par ailleurs,
compte-tenu du fait que l’abus de confiance est manifeste, quelles
sanctions pourraient être prises à l’encontre des fraudeurs ?
Je suis à votre disposition pour vous rencontrer et vous emmener sur place pour constater, de visu, la réalité de mes propos.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de ma respectueuse considération.