Marie Anne Menoud, directrice scientifique à la Frapna
Loire. (fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature)
Concernant le projet éolien dans le Pilat, la décision du préfet
est cohérente. Au regard des paysages, mais également de la flore et de la
faune.
Nous avons besoin de tous les êtres vivants pour vivre. Et si
l’on détruit les espèces, arrivera un moment où l’on détruira la vie de l’homme.
Il faut prendre conscience que notre vie dépend de toutes les autres espèces
vivantes. Notre santé, notre vie en dépend.
Le Conseil mondial pour la nature a publié un rapport sur l’éolien,
titrant sur le grand carnage que l’on cache aux Français. Car les éoliennes
tuent chaque année des dizaines, des centaines de milliers d’oiseaux, notamment
dans les couloirs de migration. Du début des travaux, avec la construction de pistes
avant l’implantation d’une éolienne, jusque à son exploitation, il y a des
dégâts conséquents sur notre environnement.
Nous restons donc vigilants sur
tous les projets. Malgré tout, si un
projet a été élaboré en concertation avec les élus, avec les populations, avec les associations de défense de la nature
et s’il y a une prise en compte des réels impacts, nous ne sommes pas
systématiquement défavorables.