dimanche 29 octobre 2017

Après Chalmoux commune jumelée avec le soleil, Montmort commune jumelée avec le vent?

France 3 Bourgogne - Romy Ho A Chuck et Damien Boutillet

"Lors de l'inauguration en 2013, le maire (Guy Lavocat - SE) et les élus de commune étaient satisfaits.... Ça c'était avant!......de la concrétisation du projet photovoltaïque sur la commune de Chalmoux, mais aujourd'hui, la commune perd de l'argent".

La dure réalité d'aujourd'hui!

"Les rentrées d'argent sont moins élevées que prévu, la faute au changement de fiscalité des énergies renouvelables. En 2016, la commune a récupéré près de 45 000 euros de recette fiscales grâce au parc. Mais en 2017, les rentrées d'argent ne s'élèveront qu'à 4 000 euros".

Dotations de l'Etat
"Autre conséquence des réformes fiscales, les dotations de l'Etat, basées sur les impositions locales. Ces dotations ont aussi baissé, réduisant ainsi la rentabilité du projet".
Mais le maire de Chalmoux est content. La commune perd beaucoup d'argent (sic Guy Lavocat) mais tout le monde est content!



Il est dommage de ne pas entendre Bernard Dufraigne,  maire de Montmort, sur le sujet.
Perspicacité!

Olivier DUBAR  "Vent du Sud Morvan"

dimanche 8 octobre 2017

Rémy Rebeyrotte écrit au préfet




Notre Député, Rémy Rebeyrotte m'a accordé un long entretien et nous avons évoqué ensemble le projet éolien de Montmort. Ce dernier, contrairement à notre maire, s'étonne de la chronologie des faits et interroge le préfet afin de connaître les motivations de la poursuite du projet suite à l'avis défavorable du commissaire enquêteur.

Vous trouverez ci dessous le contenu de sa lettre et je ne manquerai pas de vous informer de sa réponse.

Olivier DUBAR
Président



mardi 3 octobre 2017

ÉOLIENNES : des 2CV au prix de Rolls- Royce ?

C’est un véritable pavé dans la marre que vient de lancer le Figaro avec un article rédigé par le journaliste Luc Lenoir au titre plus qu’illustratif : 

Éoliennes en mer :                                                                                 des 2CV au prix de Rolls-Royce ? 

Depuis plus de 10 ans la France s’entête à envisager l’installation de centrales éoliennes au bord des côtes françaises. Autant dire qu’il ne s’agit en aucun cas d’éolien offshore comme le présentent les consortiums industriels mais bien d’éoliennes côtières puisque, à l’instar du projet de centrale entre Yeu et Noirmoutier, elles sont parfois installées à quelques kilomètres de la terre. C’est donc huit projets de centrales éoliennes côtières qu’entend défendre le nouveau ministre Nicolas Hulot qui s’est par ailleurs rendu célèbre par ses émissions pour la défense acharnée de la préservation du littoral et du patrimoine maritime.
Ironie du sort, c’est à celui qui a le plus contribué à la prise de conscience de la nécessaire protection des espaces marins et à la popularisation de cette cause que revient le soin d’assurer l’industrialisation systématique du littoral français de la Manche à l’Atlantique par l’installation d’aérogénérateurs. Et pour le coup, pas à n’importe quel prix !
Car, à lire le papier du quotidien, l’installation potentielle de huit centrales éoliennes sur le littoral français se ferait à un coût absolument indécent pour le contribuable et le consommateur français. L’ancien défenseur acharné de la nature se transformant par sa fonction en défenseur acharné des intérêts financiers des consortiums industriels du vent. Les chiffres annoncés par le journaliste sont édifiants dans cette période de disette financière. Alors que le prix de marché de l’électricité est évalué à 53,7 euros le mégawatt heure en 2022, alors que la société Engie vient de gagner une enchère d’une centrale éolienne en mer en Grande-Bretagne à un prix de rachat converti de 68 euros par mégawatt heure, eh bien l’état français propose aux industriels du vent un prix de rachat gigantesque de 221,7 euros le mégawatt heure soit environ 4 fois le prix habituel de l’électricité.
Le Figaro dévoile que, pour la totalité des centrales éoliennes côtières, le surcoût annuel pour les consommateurs français sera de l’ordre de 2,7 milliards d’euros. De quoi faire exploser la facture d’électricité des français qui ont déjà subi l’énorme augmentation de la CSPE (Contribution au Service Public de l’Électricité). Sans compter que l’électricité achetée par l’État n’aura parfois aucun débouché puisque les pics de production éolienne ne correspondent pas nécessairement aux pics de consommation. Ainsi, en prenant en compte l’intermittence du vent, le prix de rachat pourrait être évalué à huit fois le prix habituel de l’électricité selon le journaliste.
Sur la défensive, Olivier David, du ministère de l’Écologie, parle d’un chiffre « fantaisiste » sans justifier son propos. Il n’en demeure pas moins que les 221 euros proposés par l’État aux consortiums industriels existent bel et bien et qu’il s’agit d’un prix hors marché.Rien ne peut justifier ce prix inacceptable. Les difficultés de l’éolien en mer sont désormais connues et les réponses industrialisées. Il s’agit aujourd’hui d’un marché mondial. Encore récemment le journal Les Échos relevait un prix de marché à 50 euros le mégawatt heure en Allemagne. Les prestataires de services ont désormais industrialisé leur process et plus rien ne justifie un tel montant.
On reste perplexe lorsqu’on évoque la création d’une filière industrielle française puisqu’il y a 15 jours, différents consortiums industriels éoliens annonçaient qu’ils allaient utiliser désormais des turbines éoliennes du Groupe Siemens existant déjà sur le marché. La France financera donc à grands frais la R&D allemande et ne fera qu’assurer en France des emplois peu qualifiés et non pérennes. Très clairement, l’éolien côtier envisagé actuellement est une très mauvaise idée tant en termes financiers qu’en termes d’innovation. Il est inefficace de payer des sommes faramineuses pour une absence totale de débouché industriel.
Si la France se décide à faire de l’innovation, elle doit la concentrer sur l’éolien flottant - dont elle est le leader mondial - mais véritablement offshore, c’est-à-dire au minimum à 50 kilomètres des côtes. À défaut, notre ministre actuel sera comptable d’un gâchis financier phénoménal au résultat industriel quasi nul. Il est temps désormais de faire « en marche arrière » sur ces projets de centrales éoliennes côtières.
Poste par H.W

lundi 2 octobre 2017

Malgré l’avis contraire du commissaire-enquêteur

Éolien: un vœu, des doutes

La pression de la filière éolienne continue de s’exercer sur le territoire.

Filière d’avenir d’un côté, paysage défiguré de l’autre, les arguments et contre-arguments de
l’éolien s’entrechoquent depuis des années. Surtout en Picardie, l’une des régions de France les
plus prospères en mâts géants, au grand dam du président des Hauts-de-France,
Xavier Bertrand, qui répète publiquement sa répulsion pour les éoliennes qui coiffent notamment la basilique de Saint-Quentin.
Dans l’Aisne, les élus départementaux ont plutôt adopté une position de principe opposée
à la prolifération, en votant fin 2016 à l’unanimité un voeu de moratoire de l’éolien industriel. Dans
leur esprit, le stade de la saturation était en quelque sorte atteint.

C’est plutôt un « voeu pieux » pour l’arrêt des éoliennes, a réagi publiquement lundi
25 septembre en séance, le conseiller départemental Pascal Tordeux. L’élu du canton de Soissons, étiqueté parti radical, a tenu à raconter par le menu sa présence au sein de la commission départementale site et paysage en juillet dernier. « La séance était présidée par un sous-préfet. Un exposé a été fait sur les projets de cinq nouveaux sites éoliens.

Le rapporteur public était contre. L’architecte des Bâtiments de France était contre. Mais la Dreal (la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) était à chaque fois pour. » « Et le préfet a fini par signer un arrêté favorable »,a regretté l’élu soissonnais. Il se dit pour le moins surpris, avoue même douter sérieusement du juste équilibre des commissions et autres instructions.

Et s’il monte au créneau avec autant de vigueur, c’est que le 5e vice-président du Conseil départemental de l’Aisne sait trop bien que le Soissonnais longtemps épargné, est actuellement assiégé par les promoteurs privés.

Le village de Vauxcéré est défiguré, énumère Pascal Tordeux. Le préfet a signé le
28 août quatre arrêtés autorisant des centrales éoliennes, dont deux dans le Sud Aisne.
L’avis des populations est bafoué : le projet de Chouy avait reçu un avis défavorable 
du commissaire enquêteur lors de l’enquête publique ».
À se demander pour l’élu, si les consultations des populations concernées ont encore un sens !!!

Comment feront-ils

Pour le moment nous demeurons dans l'incertitude, dans un silence totale en ce qui concerne le cas du projet Éolien de Montmort, déjà en suspend depuis 9 mois après l'avis défavorable du commissaire enquêteur (début janvier 2017), ainsi qu'un première avis de DREAL (octobre 2016) comprenant de nombreuses observations négative sur le dossier soumis par le promoteur. A ce jour le préfet n'a toujours pas signé un arrêté pire encore le délai d'instruction du dossier ICPE à été prolonger par arrêté préfectorale, jusqu’au 17 décembre 2017.

Comme simple citoyen je me pose les questions suivantes : 
*Comment est-il possible qu'après la conclusion d'une enquête publique avec un avis défavorable, l'administration donnent encore son accord pour prolonger le dossier
* Prolonger une enquête publique après sa fermeture est-t-elle légalement justifiée 
* Qui à fait la demande pour cette démarche ? 
* Une nouvelle enquête publique est-t-elle envisageable ? 
* Quelle rôle joue le Maire de Montmort ?


Ce n’est pas en plantant des éoliennes géantes derrière chaque village que on va sauver notre planète !!!

Par NICOLAS TOTET | Publié le 26/09/2017
Texte édité et posté par H.W.