samedi 30 juin 2018

Ne le dites pas à la présidente de région!


Voici une interview en vidéo de Xavier Bertrand, président de Région Hauts-de-France, suivie d'un article, le tout publié hier par le quotidien 20 minutes :

« Qu'ils viennent vivre ici, bon sang ! Il y en a partout, et en plus cela continue à se développer. Si on ne dit pas stop maintenant, cela va continuer, continuer, continuer... »


jeudi 28 juin 2018

Parc éolien " les portes du soleil"



Voilà 2ans et 1/2 que Sylvain Fauvé et sa famille sont confrontés aux éoliennes à Montceau-et-Echarmant près de Beaune. 

Normalement, sous le régime ICPE, la DREAL aurait dû intervenir depuis longtemps et réclamer l'arrêt du parc éolien. Il n'en est RIEN!

Les victimes des nuisances des parcs éoliens sont abandonnées. Tous les intervenants se revoient la balle, le promoteur, la Dreal, la commune... Des études complémentaires sont réalisées, mais les résultats sont couverts par le secret professionnel!

Voici le témoignage de Sylvain Fauvé avec la copie de ses derniers mails. N'hésitez pas à faire passer ces informations à vos proches. 
 




vendredi 22 juin 2018

Le préfet du Maine et Loire et les élus ridiculisés par un promoteur éolien

C'est une véritable farce qui se joue à Dénezé (49) :

 


- Les élus communaux ont dit NON au projet éolien.

- Les élus communautaires ont dit NON au projet éolien?

Par référendum la population a dit NON au projet éolien

La LPO a dit NON au projet éolien

Le commissaire enquêteur a dit NON au projet éolien
Logiquement, le préfet de M&L a dit NON au projet éolien.
Mais cela contrarie le promoteur qui envoie donc le dossier devant le Tribunal administratif. Cette semaine, il a gagné.

Il va pouvoir installer ses machines au mépris de l'administration, des élus et des habitants concernés en premier chef.
L'association est stupéfaite, la population est furieuse.


Contact:

MDR Environnement

Mouvement pour les Droits et le Respect de l'Environnement

Association reconnue d'utilité publique

jeudi 14 juin 2018

Encore un témoignage


Témoignage d'un éleveur breton  diffusé au JT de 20 heures de France 2 le 12 juin 2018 :

Le propriétaire du terrain a beau toucher 2500 € par an grâce aux éoliennes, il regrette de les avoir laissé s’installer.
 
La nuisance sonore est énorme quand même!
 
 
 



mercredi 9 mai 2018

Les éoliennes ont décimé mon troupeau"

Témoignage de Yann Joly 

source: L'Action Agricole Picarde 03 mai 2018 à 06h00 | Par Alix Penichou

Stress et chute de la production de lait. Yann Joly et des experts auront mis des mois à comprendre que les éoliennes en seraient la cause.




Yann Joly a cessé de traire ses cent-vingt vaches en novembre 2015. Les éoliennes détraqueraient leur système nerveux.
Yann Joly a cessé de traire ses cent-vingt vaches en novembre 2015. Les éoliennes détraqueraient leur système nerveux. - © A. P.

Une salle de traite flambant neuf, avec une capacité de deux fois douze vaches… Un bijou à 80 000 € installé en 2010, qui permettait à Yann Joly, gérant de l’EARL.

Au Gré des roses depuis 1995, au Boisle, près d’Abbeville, de travailler dans les meilleures conditions. «On était heureux», souffle-t-il, les yeux humides. Cette utopie n’a duré que quelques mois. La «descente aux enfers» a démarré en 2011, date qui coïncide avec l’installation de douze éoliennes à 1,8 km de la ferme. «Puis les douze autres, montées en 2013, ont aggravé le cas», assure l’ex-producteur laitier.
Au départ, Yann Joly avoue qu’il était favorable à l’implantation du parc éolien, à cheval sur les communes de Brailly-Cornehotte, Noyelles-en-Chaussée et Gueschart. «Le côté énergie naturelle du projet était séduisant. Et une des éoliennes est construite dans mon champ. 1 600 par an pendant vingt-cinq ans, pour 30 ares de terrain utilisés, c’était bon à prendre.» Mais, à cette époque, ultrasons et infrasons étaient des termes bien vaporeux pour l’exploitant. Ces ondes seraient pourtant à l’origine des maux de ses trois cents bêtes, dont cent-vingt vaches à la traite.
«De 30 l de lait en moyenne chacune, elles sont passées, en trois mois, à 6 ou 7 l de lait en moins.» Santé des vaches, problème sanitaire, qualité des aliments… Les vétérinaires et techniciens ont écarté tous ces facteurs. Et puis la cause est apparue avec le relevé d’eau. «Je ne m’étais pas aperçu qu’elles ne buvaient presque plus, car elles allaient à l’abreuvoir, mais ne faisaient en fait que  jouer avec leur langue
Yann Joly se met alors à relever son compteur chaque jour. La consommation aurait dû s’élever à 15 m3, mais, au mieux, elle était affichée à 12 m3. Analyse de plomb, de bactéries. Là encore, rien. Et lorsque les vaches sont déplacées au pré, elle se remettent à boire normalement. «Avec les vétérinaires et un expert géobiologue, on a fini par faire le lien. Les éoliennes détraquent le système nerveux de mes vaches. Car elles ont la patte sur le fil : la rivière souterraine qui relie mon exploitation aux éoliennes fait que tout est accentué
Plus les éoliennes tournent, plus les laitières du Gré des roses dépérissent, et plus les charges s’accumulent. 100 000 € de suppléments alimentaires. De 15 à 37 € les mille litres de frais de vétérinaire. Un taux de mortalité en croissance exponentielle.
Yann Joly n’avait plus le cœur à se lever le matin. En 2013, le banquier du Crédit agricole frappe à la porte. Premières menaces de mise en faillite. «On me disait que j’étais fainéant, incapable… Ou fou !»  Les dernières laitières sont traitées le 23 novembre 2015. La salle de traite est revendue 20 000 Ä. Yann terminera de la rembourser en 2021.
Lettres envoyées à Stéphane Le Foll, ex-ministre de l’Agriculture, à Ségolène Royal, ex-ministre de l’Environnement, puis au préfet de la Somme… «L’administration s’efface devant les lobbying de l’éolien. Je suis le pot de terre contre le pot de fer.» La discussion avec le directeur de la société de gestion Sasu Caen Renewables Energy n’a rien donné. «Je demandais des moyens de déménager mon exploitation

Procès en cours
Alors, l’agriculteur dépose plainte en août 2015, et saisit un avocat, Me Boderau (installé à Arras), qui connaît bien le sujet, puisqu’il a obtenu le démantèlement du parc de Flers, à quelques kilomètres. En juillet 2016, Yann a gagné la validité de la plainte en grande instance, mais la société a fait appel. «C’est un procès de dix ans au moins. Ma crainte, c’est que la société finisse par disparaître, et la responsabilité de celle-ci avec
En attendant, l’agriculteur tente de se relever. Production d’œufs de plein air en vente directe, projet d’aire d’accueil de camping-cars… «Je continue à cultiver, et il me reste cinquante vaches à l’engraissement pour valoriser les prairies. Je fais aussi de la prestation de services dans les champs.» Mais l’EBE annuel de 160 000 € , grâce à un million de litres de lait et 160 hectares de cultures et prairies, a chuté à 70 000 € aujourd’hui. L’endettement, lui, reste à rembourser.Ce qui a fait sa force : le sourire qui ne le quitte pas. «Il paraît qu’il prolonge la vie. Et je n’ai pas envie de mourir jeune», plaisante-t-il. Et puis, surtout, le soutien de sa famille. Du soutien, Yann Joly essaie d’en apporter à son tour aux agriculteurs qui le contactent, après avoir vu son témoignage dans différents médias. «Des agriculteurs de Bretagne et de Loire Atlantique vivent la même chose.» Mais à l’EARL Au Gré des roses, le lait est bel et bien terminé. Les éoliennes, elles, continueront de narguer la cinquantaine de Prim’Holstein condamnées à l’engraissement - pièces à conviction si une étude devait être réalisée pour prouver ses dires - jusqu’en 2038

dimanche 22 avril 2018

Un réalité effrayantes: les allemands déplacent des villages entiers pour faire de la place à .....

Une conséquence directe catastrophique, en raison du développement massif des énergies du Vent et du soleil, les Allemands sont obligés de déplacer des villages entiers pour faire de la place à des mines ouvertes de charbon, nécessaires pour assurer leurs besoin en électricité en absence du soleil, du vent, ou des deux.

Il s'agit de détruire des villages entiers avec tout ce qui va avec : maisons, églises, bâtiments, ainsi que le déplacement des habitants vivants ou morts (cimetières) !!

Voire cette vidéo effrayante réalisé par France 24:




Poste par H.W

jeudi 19 avril 2018

La Cours des comptes radote

 De plus elles nuisent gravement à notre qualité de vie, et donc à notre santé!

Par
Publié le | Le Point.fr

 http://www.lepoint.fr/economie/energies-renouvelables-la-charge-severe-de-la-cour-des-comptes-18-04-2018-2211765_28.php



Énergies renouvelables : la charge sévère de la Cour des comptes

Les magistrats de la Rue Cambon publient un rapport sur la politique en faveur des énergies renouvelables. Un dispositif extrêmement coûteux et peu efficace.

Par Michel Revol Publié le 18/04/2018 à 17:36 | Le Point.fr


Éoliennes dans la plaine de Beauce. Une politique très coûteuse, des objectifs peu réalistes, selon la Cour des comptes

La Cour des comptes n'aime sans doute pas se répéter. Or, il y a cinq ans, ses magistrats avaient déjà fait les gros yeux. Dans un rapport consacré aux « politiques publiques de soutien aux énergies renouvelables », ils jugeaient sévèrement les pratiques gouvernementales en la matière. La Cour des comptes fustigeait le caractère « difficilement atteignable » des objectifs de la France en matière d'implantation d'éoliennes, panneaux solaires et autres dispositifs de production d'énergie verte, ainsi que le « montant très élevé des engagements financiers consentis par l'État ». Plutôt inquiets, les magistrats allaient jusqu'à mettre en garde contre des « risques budgétaires » dans les années à venir.

Cinq ans après, le constat est le même et les magistrats, qui ont sans doute la désagréable impression de ne pas avoir été écoutés, n'y vont pas par quatre chemins. Dans un rapport publié mercredi 18 avril, ils fustigent une politique qui reste incohérente, inefficace et extrêmement coûteuse.

Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie énergétique cohérente.

La France, il est vrai, est allée vite, et fort. En 2013, rappelle la Cour des comptes dans son rapport, l'Union européenne fixe un objectif de 27 % d'énergies renouvelables en 2030 dans la production d'électricité. La France va plus loin. En 2015, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, impose dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte un objectif de 32 %. L'ennui, c'est qu'il faut bien se donner les moyens de l'atteindre, avec des étapes. C'est le rôle de la Programmation pluriannuelle de l'énergie, qui est en cours de discussion pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028. Mais il s'y ajoute une difficulté : la nécessité de baisser de 75 à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici à 2025. Ainsi en a décidé François Hollande lors du précédent quinquennat, ainsi l'a redit Emmanuel Macron. Les énergies vertes doivent donc compenser cette décrue de l'atome.

Problème, selon les sages de la Rue Cambon : « Ce dernier objectif [la baisse du nucléaire, NDLR] n'est pas compatible avec la trajectoire d'augmentation des capacités d'énergies renouvelables. » En clair : on n'arrivera pas à réduire si rapidement la part du nucléaire en si peu de temps, parce que les capacités hydrauliques, éoliennes ou solaires ne seront pas suffisantes. D'où la leçon administrée par la Cour des comptes : « Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie énergétique cohérente »...

Lire aussi Transition énergétique : le cauchemar des antiéoliens

Goutte d'eau énergétique

L'argent coule pourtant à flots. Les gouvernements successifs n'ont pas lésiné afin de soutenir, principalement, l'éolien et le solaire. Pour la seule année 2016, la Cour des comptes estime la somme des dépenses publiques consacrée aux énergies renouvelables à 5,3 milliards d'euros. En 2023, si l'effort se poursuit, cette somme pourrait atteindre 7,5 milliards. Une facture qui s'explique par le soutien financier de l'État. Surtout avant 2011, il a mis en place des aides, comme des tarifs garantis de rachat de l'électricité ou des subventions. Autant d'engagements pour le futur, pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur, dénonce la Cour des comptes : l'État doit ainsi payer chaque année 2 milliards d'euros pour produire par le solaire... 0,7 % du mix électrique français. Soit, d'ici à 2030, la bagatelle de 38,4 milliards d'euros, pour une goutte d'eau énergétique.

Cette addition commence à faire peur. Plusieurs appels d'offres pour des éoliennes implantées en mer sont remis en cause par le gouvernement actuel, tant les conditions tarifaires étaient avantageuses. Deux projets lancés en 2011 et en 2013 pourraient, par exemple, coûter 40,7 milliards d'euros pour « un volume équivalant à 2 % de la production électrique ».

Errements

La leçon de la Cour des comptes est d'autant plus rude que, malgré ces ambitions gouvernementales, aucune filière de poids n'a été créée. « Contrairement à d'autres États européens, la France n'est pas en effet parvenue à se doter de champions dans ce secteur. Une clarification des ambitions industrielles françaises en matière d'énergies renouvelables s'impose donc », notamment dans le stockage et les réseaux intelligents. Les atermoiements de l'État touchent d'ailleurs les industriels : la remise en cause des deux appels d'offres pour l'éolien offshore risque de frapper les entreprises voisines, qui espéraient se développer grâce à ces marchés.

Pour en finir avec ces errements, la Cour des comptes suggère au gouvernement de faire preuve d'un peu de bon sens. Il devrait établir une stratégie de développement « plus concertée » en s'aidant d'un comité formé des différents acteurs de l'énergie. « À l'image du Conseil d'orientation des retraites, [il] pourrait réaliser des scenarii prospectifs », écrit la Cour. Le marché de l'électricité s'est ainsi effondré ces dernières années, ce qui a aggravé la situation, mais les experts gouvernementaux ne l'ont pas vu venir. La Cour des comptes demande aussi plus de concertation entre les ministères, et un peu plus de transparence sur l'argent public engagé. Les magistrats ne le disent pas, mais ils espèrent aussi, sans doute, que cette fois ils seront un peu plus entendus qu'en 2013...